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SOCIÉTÉ LINNÉENNE mm ETR«
DB BORDEAUX,
TOME XII.
A BORDEAUX , CHEZ TH. LAFARGUE, LIBRAIRE, IMPRIMEUR DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE , Rue du Puits Bagne-Cap, N. 8.
1844.
Mo. Bot. Garden,
s'er à
CATALOGUE
D'UN FAUNE
DU DÉPARTEMENT DE LA CHARENTE-INFÉRIEURE,
PAR M, LEXON,
NATURALISTE ; MEMBRE DE L'INSTITUT, CORRESPONDANT DK LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE BORDEAUX ET DE PLU-— SIEURS AUTRES SOCIÉTÉS SAVANTES,
OUVRAGE COURONNÉ
Par la Société Linnéenne dans sa Séance Publique du 3 Novembre 1840.
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ACYRES
LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE
DE BORDEAUX.
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TN,° 37,== 20 SUIN 1841.
ZOOLOGTIE.
I. CATALOGUE d'une FAuxE du département de la Charente-Inférieure.
L'auteur a été sobre de synonymie : pour les Mammi- fères il a cité les nomenclatures de Linné et de Buffon, et notamment les planches coloriées de ce dernier , ou- vrage assez rare et qui cependant devrait être dans la possession de tout écrivain de Mastologie. À ces deux synonymies fondamentales , il a ajouté la citation des auteurs qui ont publié sur tel ou tel animal une des- cription nouvelle ou spéciale , ou donné une figure ori- ginale.
Pour les oiseaux, il a dù citer le Manuel d’Ornitholo- gie de Temminck, ouvrage qui est placé dans les mains de tous les ornithologistes et qui est devenu fondamental pour les oiseaux d'Europe. Mais les noms de Linné et. de
#4)
Buffon , et l'indication des planches enluminées de Dau- benton et de Buffon n'ont jamais été omis. Parfois , enlin, les noms de quelques autres auteurs ont élé préférés tels que ceux de Cuvier, Vieillot, Bechstein , Leisler , Pallas, Yarrell , etc.
La synonymie pour les reptiles comprend les écrits _ de Linné (édit. de Gmelin ), Lacépède, Daudin, Lau- renti, Roësel, Merrem , Brongniart et Latreiïlle , etc.
—
CATALOGUE D'UNE FAUNE
DU DÉPARTEMENT DE LA CHARENTE-INFÉRIEURE. (PREMIÈRE PARTIE ).
. animaux pres —. lui chaque pays «bande : ho
roi co mmun ;
(Dette, Les 3 Règn. Ch. VII ). 1 ciasse : MAMMIFÈRES. ORDRE DES BIMANES. Genre : HOMME, 40MO.
Anciennes populations : Races gaëliques et kimriques dans l'Aunis, et sur la lisière du Poitou; Gaulois mélangés aux Romains dans l’arrondissement de Saintes ; Celtibériens mé- langés aux Vascons sur la lisière de la Guyenne ; Aquilains mélangès aux Sarrasins sur la côte d’Arvert, de la Trem- blade ; colonie Basque et Romaine dans l’île d’Oleron.
Nouvelle population : Hybrides de la langue d’Oil et du dialecte normand.
(5 ) ORDRE DES CARNASSIERS. Fasnize nes CHEIROPTÈRES.
1. VESPERTILIO NOCTULA , L., Gm. La Nocruze , Daubenton, Act. des Se. 1759, pl. 15 (jeune).— Buff. pl. col. 152.— Encyel, pl. 33, f. 3. Assez commune dans les campagnes : Hab. Les ruines, les masures. 2. VESPERTILIO SEROTINUS , L., Gm.
La SEROTINE , Buff. pl. 18 , Gg. 2,T.8 , et pl. col. 150.
La SEROTINE , Daub. Act. Se., 1759 , pl. 2, au 1. — Enceyel. pl. 33, fig. 4.
Très-commune dans les bois et vole de 8 à 10 heures. 3. VESPERTILIO PIPISTRELLUS , L., Gm.
La PrPisTRELLE , Daub., Act. sc. 1759, fig. 3.— Bufr., Hist. nat., T. 8, pl. 18, fig. 2 et pl. col. 153. — Encycel. pl. 33, fig. 6.
Observèe à Rochefort dans les grands établissements de la marine , la salle de spectacle. Commune. 4. PLECOTUS VULGARIS, Geoff., Saint-Hil., Ann. mar. T, 23, et Desm. Mam. n.° 293.
Vespertilio auritus, L., Gm.
L’OreizLarD, Buff., hist. nat. T. 8, pl. 17, fig. 1 et pl. col. 160.— Daubenton, Act. Se. 1759, pl. 1, fig. 2.— Screber , pl. 50.
3. PLECOTUS BARBASTELLUS , Geoff. , Saint-Hil. , Ana, du Mas. T. 8.
{ 6 Vespertilio barbastellus, .. Gm. La Barnisrezze. Buff., T. 8, pl. 19, fig. 2, et pl. col. 156.— Encycl. pl. 38, fig. 6. Lrès-rare : je n’en ai vu qu'un seul individu pris à Saint- Jean-d’Angely.
6. RHINOLOPH US UNSS ATUS , Geoff. , Desm., Mam., n.° 184. GRAND-FER-A-CHEVAL, Daubent. , Act. Sc. 1759, p. 382. — Buffon, T. 8, pl. 20, fig. 4 et 2 et pl. col. 146. Vespertilio ferrum-equinum , var. A. L., Gm.
Commune dans les carrières de Saint-Savinien , Montier- neuf.
Observations : Je crois que le Vespertilio Daubentont, de Leisler doit faire partie de ces espèces. J’ai égaré la note où j'avais consigné la description d'un individu que je rapporte à cette espèce commune en Allemagne et en France.
| Famnur pes INSECTIVORES.
7. ERINACEUS EUROPÆUS, L:, Desm., Mam., n.°
Le Hérissonx, Bu, T. 8, pl. 6 et pl. col. 158. — Cav. règ. anim., T. 1, p. 124.— Screber , pl. 162.
Erinacei europæi anatome , auctore Jo. Joach., Wetter, Gottingæ , 1818 , in-8.° de 100 p.
Commun dans le département ; il se lient dans les taillis , les broussailles, sur le bord des eaux ; les petits naissent au nombre de 4, couverts d’appendices souples et spinescens. On le rencontre plus volontiers au printemps. Tous les indi- vidus observés appartenaient à la variété dite à groin de cochon.
CF) ; 8. SOREX VÜULGARIS, Geoff., Mus. T. 17, pl. 2, fig. 2. Sorex araneus. L. La Muserre , Daub. Act. Sc. 1756, pl. 5.— Buffon, Quad. T. 8, pl. 10 et pi. col. 190.— Scaber, pl. 160.
On le rencontre fréquemment sur les bords des chemins dans l'été , dans les jardins et les bois ; l'hiver en travaillant la terre.
Observations : Je n’ai jamais rencontré la Musaraigne de Daubenton que l’on m’a dit avoir vue dans les environs de La Rochelle. —.
9. TALPA EUROPÆA, L.
La Taure , Buff., T, 8, pl. 12 et pl. cel. 114.
Talpa vulgaris, Brisson , règ. anim., p. 200 , n.° 1 : Caudata nigricans.— Geof. leç. stèénog. (1829), lec. 15,16, 17 et 18 : Apertura palpebrali minima.
Très-commun dans les prairies humides de tout le dépar- tement, mais plus particulièrement sur les bords de la Cha- rente. J’en ai vu un individu de la variété albine , Zalpa alba, de Brisson.
10, TALPA CÆCA , Savi, Sopra da talpa cieca ; Mem. p. 29. Pise 1828. Ibid. Muovo giornale, Pisa, n=® 4 (1822) : Apertura palpebrali nulla : Petite Taupe , Lecourt, Geolf. 18.me leç. p. 20.
Plus rare que la précédente. Ses bultes sont généralement
placées dans des prés secs.
Fame Des CARNIVORES.
11. MELES VULGARIS , Desm., Mam,, n.° 266. Ursus melex, L.; Taxæus melex, Faune franç., p. 48.
Le BLaingau D'EUROPE , Buff., T, 7, pl. 7 et pl. coi.
Assez commun dans les grands bois de tout le département, la forêt de Benon , les bois de Surgères et de Schizé , etc. 12, MUSTELA VULGARIS, L.
La Bererre, Buff., T, 7, pl. 29 , fig. 2 et pl. col. 66.
Commune : les terres cultivées , bordées de bois.
13. MUSTELA ERMINEA, L., Desm. Mam. n.° 277. Le Rosocer et l’'HERMINE , Buff., T. 7 , pl... 39, fig. 2 et 31, fig. 1 et pl. col. 194 et 137. GALÉ DES GRECS.
N'est pas très-rare : les environs de Saint-Jean-d’Angely, dans les bois de Varaize : je l’ai rencontré plusieurs fois, toujours en pelage d’été, et traversant les sentiers pour se réfugier dans les buissons.
14. MUSTELA VISON, L. Le Visox, Buff. T. 13 et pL. 31 , et pl. col. 932, |
Assez commun dans les grands bois de Schizé et de la lisière qui sépare la Saintonge et le Poitou : eru à tort être un animal américain.
Animal oublié dans toutes les Faunes de France.
15. MUSTELA FOINA, L., Desm. n,° 281. La Fouine , Buff., T. 7. pl. 18 et pl. col. 136.
Très -commune dans toutes nos fermes, basses-cours x granges ; se blottit dans les creux des arbres.
16. MUSTELA MARTES, L. La Marre, Buff. T. 7. pl. 22, et pl. col. 42.
Très-rare : habite les grands bois des cantons de St-Jean d’Angely , Saintes.
(9) 17. MUSTELA PUTORIUS. L. Le Purois , Buff. T. 7. pl. 23. p. 208 : pl. col. 147. — Encycl. pl. 82. fig. 2. Assez commun dans toutes les fermes rurales pendant l'hiver , les buissons et les bois pendant l'été.
18. MUSTELA FURO. L. Le Fuorer , Buff. T. 7. pl. 25 et 26, et pl. col. 635. Originaire d’Espagne : élevé comme animal domestique pour la chasse aux lapins , très-praliquée dans les dunes de Fourras et les garènes.
19. LUTRA VULGARIS. Erxi.— Mustela lutra. L. La Louvre . Buff. T. 8. pl. {1 , et pl. col. 134 et 188. — Encycl. pl. 79. fig. 4.
La Loutre est assez rare sur les bords des rivières du dépar- tement. On la trouve principalement dans les grands marais saumâtres placés sur les bords de la mer entre la Rochelle et Rochefort, J’en ai élevé un jeune individu pris après 15 jours de naissance, en le nourrissant de lait et de poisson : son naturel devint intraitable en vieillissant , et il sautait sur les personnes qu’il rencontrait à sa portée pour les mordre. Jeune, l’animal jouait comme un petit chien, aimait à se baigner et recherchaif les caresses. Ïl connaissait parfaitement les heures des repas et s’habituait à manger de tout.
20. CANIS LUPUS. L. ; Desm. n.° 293. Le Lovur , Buff, T. 7. pl. 1, et pl. col. 125.— Screber, pl. 81. et 88.
Àssez répandu dans les grands bois , les forêts de Benon, de Schizé ; les bois de Saintes , de l’Houmée , elc.; s’avance dans les hivers rigoureux proche des hameaux. Des battues
(10) fréquentes, par des chasseurs qui se sont réunis en société et qui possèdent des meutes, en purgent le département. 21. CANIS VULPES, L., Desm. n:° 304. Le RexarD , Buff. T. 7. pl. #, et pl. col. 133.
Commun dans les bois taillis ou futaies. J’ai vu une grande quantité de dépouilles et jamais les variétés dites RENARD CHARBONNIER et cRoISÉ ( C. alopex et crucigera ). 99, CANIS FAMILIARIS, L.
Les variétés répandues dans les campagnes, se réduisent aux Chiens loups, de Berger et Dogue, Buff. pl. col. 46, 71 et 99. Dans les ‘villes, ce sont Ze Barbet (pl. 37 ), le Pyrame ( pl. 61), le Chien courant (pl. 49), le Braque (pl. 74), le Basset ( pl. 75 ).
23. GENETTA VULGARIS, G. Cuv. men. du mus.,'T 2. p. 207 avec fig. Viverra Genetta, L.; Desm. n.° 314. La GENETTE , Buff. T. 9. p. 342. pl. 36 , et pl. col. 172 et 302 ( mauvaise figure ). — Encycel. pl. 88. fig. {et 3.
Les erreurs de synonymie sont nombreuses quant à ce qui concerne la Genette de France qui paraît être répandue dans plusieurs autres parties du monde. Elle est assez commune dans les bois de chênes verts de Fourras , et il ne se passe pas d’années qu’on en tue quelques individus ; nous ne la connaissons pas ailleurs.
24. FELIS CATUS DOMESTICUS, et ses variétés cæru- leus et angorensis doivent être mentionnés. Le Chat sauvage de Buffon , souche des chats domestiques,
n’a jamais êlé rencontré, à ma connaissance, dans le dépar- tement.
(18) Eérnassiers amphibies. 25, PHOCA VITULINA. L.Calocephalus vitellinus, £. Cux.
Le Paoque commun, Buff. T. 13. pl. 45, et Supp. T. 6. 1. 46
Un bel individu, couvert de larges plaques sur un fond jaune clair, a été pris en 1834 à l’ile d’Aix et se trouve au cabinet de Rochefort.
ORDRE DES RONGEURS. 26. SCIURUS VULGARIS, L. L'Écureuiz, Buff. T. 7. pl. 32, et pl. col. 132.— Scre- ber , pl. 212.— Encycl. pl. 74. fig. {.
Ce gracieux rongeur est très-répandu dans les bois de .
la Saintonge. 27. MYOXUS NITELA, Gm ; Cuv. règ. an. 1, 198. — Desm. n.° 464. Mus quercinus. L. Le Léror, Buff. T. 8. pl. 25, et pl. col. 48.— Encycl. pl. 78. fig. 3.
Les vergers. N’est pas rare dans le canton de Surgères.
28,MYOXUS AVELLANARIUS. Gm.Mus avellanarius.L. Le Muscarnin, Buff. T. 8. pl. 26.— Encycl. pl. 78. fig. 5. Les grands bois de Benon et Schizé : assez commun. 29, ARVICOLA AMPHIBIUS, Desm. Mam. n.° 435. Mus amphibius , L. Le Rar p’eau, Buff., T. 7. pl. 43 et pl. col. 144. — Encycel. pl. 68, fig. 9.
12
Excessivement commun a les cantons, mais prin-
cipalement sur les bords de la Charente. 30. ARVICOLA VULGARIS. Desm. Mam., n.° 439. Mus agrestis et Mus terrestris. L. — Mus arvalis, Pallas, Gi. Le CamPaGnoz , Buff. T. 7, pl. 47 et pl. col. 129.
Les champs, la lisière des bois. En certaines années , ce rongeur s’est multiplié de manière à être un fléau.
31. MUS DECUMANUS, Pal. gl. p. 91.-- Screber, pl. 178. Le Suruucor, Buff. T. 8, pl. 27 et pl. col. 343.
Ce rat, originaire de l'Inde, est excessivement commun dans les forêts du littoral, et se trouve multiplié à l'infini dans l’arsenal de Rochefort.
32. MUS RATUS. L. Le Rar, Buff., T. 7, pl. 36 et pl. eol. 138. — Encycl. pl. 67, fig. 11.
Multiplié partout.
33. MUS CAMPESTRIS. F. Cuv., Dit. se. nat. T. 44,
Le Muzor des bois, Daub.
C’est l’espèce qui domine, proche des lieux habités des campagnes, à 45 ou 20 kilomètres ( 3 ou 4 lieues ) du littoral. 34. MUS SYLVATICUS, L,
Le Mozor, Buf. T. 7, pl. #1 et pl. col. 128.—Encycl. pl. 68, fig. 3. — Desm., n°. 477.
Se multiplie au-delà de toute expression dans certaines années , et semble disparaître dans d’autres : fléau des terres à blé, qu'il sillonne de galeries souterraines.
(13) 35. MUS MUSCULUS, L. Mus Sorex, Brisson , règ. ani. p. 169 La Souris , Buff. T. 7, pl. 39 et pl. col 282.— Encycl. pl. 68, fig. 1. Commensal de tous les lieux habités par l’homme : est facilement atteint d’albinisme. 36. LEPUS CUNICULUS , L. Le LariN, Bof. T. 6, pl. 50 et pl. col. 95.— Encycl. pl. 62 , fig. 2, 3 et 4, et pl. 63, fig. 1.
Le Lapin est très-multiplié à l’état sauvage dans tous les cantons du département, et surtout dans les dunes maritimes. On élève peu la variété domestique ; les plus vastes clapiers sont dans les sables d’Arvert et de Fourras.
37. LEPUS TIMIDUS, L. Le Lièvre, Buff. T. 6, pl. 38 et pl. col. n.° 89, — Eaocycl. pl. 61, fig. 1.— Screb. pl. 233. A.
Les lièvres sont communs dans le département de la Cha- rente-Inférieure.
ORDRE DES PACHYDERMES.
38. SUS SCROFA, L.— Sus aper, Briss. règ. an., p. 108. Le SanGuier , Buff. T. 5 , pl. 14 et 17, et pl. col. 69. — Encycel. pl. 37, 38 et 39, fig. 1. (Fig. 4.)
Rare : n'apparaît qu’accidentellement dans les forêts de
Benon , Schizé, etc. La variété domestique , objet d’un grand commerce pour ce département, et surtout pour le canton de Pont-Labbe ,
(#4)
est le cochon à longues jambes et oreilles pendantes, dite race du Poitou, et au mefis pic croisé, de la race du Périgord. Dans ces derniers temps on a introduit la race dite de Wit,
à courtes jambes et à oreilles courtes et demi-dressées. Mastodon angustidens, G. Cuv., Oss. foss., T. 1, p. 250, pl. 1,2, 3 et 4.— Fossile, Reaumur, Act. Se. 1715, p. 174. ts ses : Fossiles : On a trouvé un gisement abondant de débris divers , mêlés de dents de Mastodonte, à Pons. J'en ai vu d’admirables échantillons qui ont été éparpillés chez les
amateurs et vendus fort cher.
39. EQUUS CABALLUS, L Le Cuevar, Buff. T. 4, pl. 1, et pl. col. 97 (Fig. du cheval d’Espagne).— Encycl. pl. 42, fig. 2, et pl. 4. La race des chevaux, dans le département de la Charente- Inférieure , est abâtardie et des plus communes. Son type est entiérement effacè, bien qu’elle tienne ar de la râce au- vergnate que de loute autre.
40. EQUUS ASINUS, L.— L’ANE, Buff. T. 4, p. 11 , et pl. col. 103.
Cet animal , sobre et précieux pour la petite proprièté, est très-répandu dans le département et surtout dans la partie littorale où il prospère parfaitement. Toutefois on ne s'occupe pas dans la Charente-Inférieure de l’éléve des mulets , ainsi que cela a lieu si avantageusement pour le commerce d'Es- pagne , dans le département des Deux-Sèvres et dans le reste du Poitou , qui sont limitrophes.
Cervus rupifortensis ( Fossile), Lesson , Conipl. à Buff., 2. édit., T. 1, p. 528, pl. 1. - Les prairies jadis submergées des bords de la Charente , dans la prairie de Rosne et les tourbières de Surgères.
(15) 41: CAPRA HIRCUS, L. — Capra ægagrus, Desm. _n. 737.— Var. Domestica.
La Caëvre, Buff. T. 5, pl. 8 et 9, Sappl. pl. + Encycl. pl. 47, fig. 3.
Les chèvres sont assez peu répandues dans le département de la Charénte-Inférieure : on neles voit que rarement sur le littoral , mais elles deviennent plus communes sur la lisière du Poitou.
42. OVIS ARIES.
Var. Domestica, Desm. n.° 741. — Encycl. pl. 48, fig. 3. — Le Mouton à longues jambes ; F. Cuv., Mammif.
La variété qui fait une des richesses agricoles du départe- ment appartient à la race ovis aries longipes ou flandrines , que les Hollandais introduisirent en 1730. La petile race dé- générée est fort commode dans les marais mouillés. Les Méri- nos ont mal réussi. La race de Leicester s’y est croisée avec quelques succès.
43. BOS TAURUS, L. Desm., n.° 748. Le Bovr, Buff., T. 4., pl. 14.— Encycl. pl 45, fig. 2. 1.0 Race Saintongeoise croisée de la race Limousine , fanon lâche , ossature ample ; cornes bien faites, grosses et basses. — 2,0 Race Angoumoisine, commune dans les cantons orientaux du département : Poil roux, vif, dit vermeil en langage du pays. ORDRE DES CÉTACÉS. 44. DELPHINUS SANTONICUS, Less. Compl. à Buf., 2.e édit., T. 1, p. 632. Ce cétacé, pris dans la rade de l’ile d'Aix, presqu’à l’em- bouchure de la Charente, et ayant de grands rapports avec le
(16)
Delphinus frontatas de G. Cuvier ( Oss. foss. T. 5, p. 278 avait 1,840 (5 p.1s 8 p.cs) de longueur , le corps fusiforme, la dorsale recourbée, placée un peu au-delà du milieu du corps, l'œil sitüé à toucher la commissure de la bouche, le museau mince , arrondi , séparé du front qui s’éleyait en bossé pour se continuer avec la ligne du corps, sans saccade. Toutes les parties supérieures étaient d’un noir intense , les inférieures d’un blanc satiné.
Il avait 142 dents coniques , petites , règulières, symétri- quement rangées ; c’est-à-dire à la mâchoire supérieure, et de chaque côté 33, et à l’inférieure et de chaque bord , 38.
45. DELPHINUS PHOCOENA » L. G. Cuy. Men. du Mus. avec figure très-exacte. — F. Cuy. Mamm. 53.me liv.— Desm. n.° 770.
Très-commun sur les côtes où il poursuit les sèches qui font en Mai et Juin sa principale nourriture. Dans l'hiver il remonte la Charente par troupes qui vont jusqu’à St.-Savi- nien à 4 myriamètres (8 lieues } de l'embouchure du fleuve.
46. BALÆNOPTERA ACUTO ROSTRATA, Scoresby , arct., reg. T. 1, p. 485, pl. 13. Balæna rostrata, L. Muller prod. 48.— Fabricius , p. 40 (non Lacëpède , non Bonnaterre »
Nous aurons quelques nouveaux renseignements à donner sur celle espèce de Baleinoptére que nous avons pu étudier sur un bel individu, parfaitement conservé et long de 7m 48°, Ce Rorqual, battu par de forts mauvais temps dans le golfe de Gascogne, entra dans la Charente, et vint s’é- chouer , à marée basse » au Vergeroux , le 26 Août 1835.
Ce Baleinoptère a l’épiderme épais , lisse, assez semblable à du taffetas d'Angleterre. La tète est peu longue et se conti-
nue avec le Corps tout d’une venue et sans aucune élévation.
(17)
La mâchoire supérieure est très-étroile, formant un angle aigu , tandis que l’inférieure la déborde ; bien qu’elle soit - aiguë à son ex{rémité. La plus grande épaisseur du corps est au niveau des nageoires pectorales qui sont longues de 70° ( deux pieds 8 pouces |. La dorsale a 0", 324 mil, ( douze pouces de hauteur ). Le dos est carenë, et s’amincit à la queue dont les deux lobes sont échancrès à leur milieu. Les fanons n’ont que 0®, 162 mil, (6 pouces de hauteur). L’œil très-petit cest sur le rebord du maxillaire supérieur que garnit une muqueuse sèche et noire. La langue est oblongue, arrondie, molle , rougeâtre , lardacée. La gorge jusqu’au ventre est garnie de plissures régulières. Les évents s’ouvrent sur la nuque par deux fentes obliques, formant par leur position un accent circonflexe 4. Le conduit auditif est percé par un trou ressemblant à un bec de plumes à écrire ; il est traversé par une ligne blanche.
Les couleurs du corps sout : un blond blanchàtre pour les fanons ; un noir luisant pour tout le dessus du corps, et les côtés, un blanc satiné pour toutes les parties inférieures et pour les plis de la gorge.
Les nageoires pectorales sont d’un blanc d'argent encadré de noir velouté surtout à l’extrémité ; la caudale est noire en-dessus, gris-blanc argenté en-dessous ; la dorsale égale- ment noire est rapprochée de la caudale, dont elle n’est séparée que par {1 ", 700. ( 5 pieds et demi ) ; la pectorale gauche était morcelée et cicatrisée de manière à prouver que cette Baleinoptère a des ennemis dangereux dont les blessures sont profondes. Sa chair est rougeûtre , et la couche cellulaire huileuse n’a 0 , 05°, ( pas deux pouces d'épaisseur sur les côtés). L'individu était mâle, et l'appareil génital long de On, 405€, (15 pouces), élait terminé en pointe. Une vaste poche dilatable et susceptible de se remplir d'air, communi- que avec l’æœsophage et oceupe toute la partie inférieure et
(18)
plissée du ventre et se termine en sac sans ouverture dans le tissu cellulaire de la queue. Cette poche , une fois remplie d’air ; doit avoir pour fonctions de fournir à l’éntretien de la respiration lorsqu'il convient à l’animal de séjourner long- temps sous l’eau , en même temps que trés-gonflée elle dis- tend les plis du ventre qui cèdent et concourent à former une vaste capacité analogue à celle des Diodons, destinée à diminuer la pesanteur spécifique de l'animal lorsqu'il veut rester à la surface de la mer, paisible et sans mouvement, ou lorsqu’il veut s’élever des grandes profondeurs pour venir rapidement à la surface.
. BALÆNOPTERA BOREALIS, Lesson , Cétacés , 1839 , p. 249. Balæna boops, 1.
Cette Baleinoptère a été longuement décrite dans la Céto- logie de M. Lesson, publiée en 1829 et reproduite par M. F. Cuvier dans son recueil de documents sur la Cétologie , d’après un individu échouë sur la côte d’Oleron le 10 Mars 1827 par suite des forts coups de vents qui régnèrent dans ces parages. |
OISEAUX. Rapaces. 1. AQUILA FULVA, Meyer.
Falco fulvus et chrysaëtos, L. L’AïGce RoyAL , Buff. enl. 410 ( fem. ) et 409 (jeune }.
— Temm,, Man. T. 1, p. 38. Apparait accidentellement mais assez fréquemment dans le département. Dans l'automne de 1839 un bel individu
adulte a été blessé aux environs de Rochefort et a vécu au Museum de Vhôpital de la marine.
(19 ) x à: HALIOETUS NISUS , Savigny, Égypte. Falco ossifragus , L. L'OrFRAYE , Buff. enl. 415 et 112.
Ce rapace s’est montré deux fois pendant de grands hivers dans les bois de Benon et la foret de Schizé.
3. CIRCAETUS GALLICUS, Vieill. Encycl. 3, 1201. Falco gallicus, L. et Gm. JEAN-LE-BLANC, Buff. enl. 413. |
Assez rare dans les cantons qui avoisinent lAngoumois. 4. NISUS COMMUNIS, G. Cuvier.— Falco nisus, L.
L'Erenvier, Buff, enl. 467 et 412. Temm. 1 , 56.
Commun daus le département où il porte plus particuliè- rement le nom de Mouchet, Emouchet, donné aux petits oiseaux de proie. :
5. D'OEDALION PALUMBARIUS, Savigny, Egypte. Falco palumbarius, L. — L'Aurour, Buff. enl. 418, 461 et 425.— (Jeune), Temm. man., {. 1, p. 55.
Devient rare : plus commun dans les cantons de Matha, Pons , où existent des colombiers.
6. BUTEO COMMUNIS , G. Cuy. — Falco buteo, L. La Buse, Buff., pl. 419, Temm. 1 , 63.
Commune dans les bois , les bruyères de Lussan, nommée Cossarde , de ce qu’elle aime à se percher sur les tétards ou cosses.
7: CIRCUS GALLINARIUS, Schaw., gen. zool. Falco pygarqus , Gm.; Falco cyaneus, Montagu, trans. T. 9, p. 182.— La Sous-Buse , Buff. pl. 443 ( femelle ) ; l’Oiseau-Saint-Martin, enl. 459( mäle) et enl. 480 ( jeune mâle). — Falco gallinarius, L. * 2
(20 )
Plus commun dans les cantons de Saint-Jean-d’Angely et
d’Aulnay, dans les plaines. 8. CIRCUS RUFUS, Briss. 1,404.— Circus œæruginosus,
Sav. Egyp. — Falco rufus et æruginosus, L. Le Harpaye , Buff. enl., 460 et 424 ( très-jeune), Temm. 1, 70. Commun dans les marais de Saint- Louis, de Surgères.
9. FALCO SUBBUTEO, Lath. Le Hosereau , Buff. enl. 432. — Temm. Man. 1 , 25. N'est pas rare dans les grandes plaines qui bordent les
grands bois : nommé aubreau dans la Saintonge : commun en Août et Septembre.
10. FALCO TINNUNCULUS, L. La CRÉCERELLE , Buff. enl. 401 et 471 ( jeune } Temm. 1.29.
Commun dans les clochers de Saintes et les vieux châteaux ruinés où elle niche ; nommée Baleri de baler, danser, parce que son vol a des balancements : se nourrit de rats, d’alouet- tes et autres petits oiseaux. Sédentaire.
11. FALCO OESALON, Temm. Man. 1, 27. — Falco æsalon et Litho-falco , L. L’EmériLos , Buff. enl. 468 (jeune mâle), et le Rochier
enl. 447. ( Adulte). — Falco cœsius, Meyer.
Les champs ensemencés , les près découverts, où il chasse aux alouettes : il est de passage.
12. STRIX OTUS, L. — Temm. 1, 102. Le Hisou ou Moyen-Duc, Buf., enl. 29.
Les forêts de Schizé , de Benon, les bois de Surgères,
( 21 13. STRIX SCOPS, L. — Temm. 1, 103. Le Scors ou Petit Duc, Buff.; enl. 436.
Commun dans tous les arrondissements.
44. STRIX FLAMME 4, L. L’Erreaie ou Fresaye, Buff., enl. 440. Temm. 1, 92. La Fresaie, oiseau de fâcheux présage en Saintonge, est excessivement commune dans ious les vieux édifices, les clochers des églises, les grands logis habités du département. Elle vit de mulots dont elle digère les chairs en pelotonnant les poils en forme d’égagropiles. 145. STRIX ALUCO , Meyer, Strix Aluco et S. Stridula, L. Temm. 1 , 89. Le Crar-Huanr, Buff. enl. 437, et la Hurorre , Buf., enl. 441 Assez rare. Les grands bois de l'Est du département. 146. STRIX PASSERINA, L., Gm., Temm. 1, 93. La Craevècne, Buff., enl. 439. Les ruines, les vieux édifices ; commune,
17. STRIX ULULA, Gm., Strix Brachyotus, La, Temm. 1, 99.
GRANDE CuEvècHE , Buff., enl. 438 Les cantons de Saintes, Tonnay-Boutonne, Saint-Jean- d’Angely, Saint-Savinien. Assez rare.
Passereaux.
18. LANIUS EXCUBITOR , L. Temp. T. 1, p. 142.
La Pix-GriècHe Grise, Buff., enl. 445.
22 )
Sédentaire dans les bois de l'Est du département : s’ap- proche plus particulièrement les bords de la mer pendant l'hiver.
19. LANNIUS COLLURIO , Brisson, Temm. 1, 147, L.
La Pie-Grikcne écorcheur, Buff, , enl. 31 , fig. 1 et 2.
Très-commun dans tous les buissons : sédentaire. Nommé Traquet batajasse.
20. MUSCICAPA GRISOLA, L. Temm. 1 , 152.
Le Gose-Moucne proprement dit, Buff., enl. 25, fig. 2, 565
Les grands bois de Benon , Surgères, etc.
21. MUSCICAPA LUCTUOSA, Term. 1, 155.
Musc. Atricapilla et Motacilla ficedula , Gm. Le Traquer d'Angleterre, Baff., enl. 30, fig. 1 et le Bec-figue , enl. 668, f. 1.
Rare : de passage dans l’automne et porte le nom de Grasset. C’est pendant les vendanges qu’il acquiert une obésité remarquable.
22. BOMBYCELLA GARRULA, Cuv., règ. an. 1, 363. — Bombycivora garrula, Temm. 1, 124. — Bombycilla bohemica , Brisson , Orn. t. 2, p. 333. Ampelis Garrulus, L.
Le Jaseur , Buff., enl. 261.
Accidentellement de passage dans les hivers rigoureux. Plusieurs individus ont été tués dans l’ile d’Oleron. A ce sujet j'ai publié, en 1838, la note suivante » Qui explique un phénomène assez remarquable de la position de l’ile d’Oleron.
Les froids brusques et subits qui se sont manifestés le 25 Décembre , après les pluies abondantes et de longue durée ,
(23)
ont, en conservant pendant plusieurs jours une intensité croissante , surpris nos oiseaux chanteurs et ont amenè leur perte. Les habitants des côtes d’Oleron ont trouvé leurs grèves jonchées de chardonuerets , de Pinsons , de Rouge-Gorges et de Bruants. C’est à pleins sacs que ces malheureux oiseaux , jetés par les flots, comme épaves et parfaitement gelés , ont èté ramassés par les habitants. On assure qu’à Mauzé, les Perdrix étaient tellement engourdies qu’on les tuait à coups de bâtons, et à Surgères, les Alouettes venaient se faire prendre par milliers. Tous ces oiseaux , chassès par les neiges et l'intensité du froid se sont avancés sur les côtes où la température est toujours plus élevée que dans les terres ; d’autres ont cherché à gagner les chaudes dunes sablonneuses d’Oleron , et auront opera la mer de leurs cadavres saisis par le froid.
23. TURDUS VISCIVORUS , L., Temm. 1, 161.
La Draine , Buff. enl. 489.
De passage. Commune dans les cantons de Saint-Savinien, Écoyeux. Rare dans l’ srrondisemesl de Marennes, Nommé Traye par les paysans.
24. TURDUS PILARIS, L., Temm. T. 1, p. 163. La Lirorne , Buff. enl. 490.
De passage : commune, en automne, dans tous les bois encadrant les vignes de la Saintonge.
25. TURDUS MUSICUS, Temm., T. 1, p. 164. La GRive , Buff., enl. 406.
Commune dans tous les bois , se rapproche des bords de la mer pendant l'hiver.
25, TURDUS ILIACUS, L. Temm. T. 1,p. 165.
Le Maovis , Buff., enl. 51.
24
Sédentaire : dans les bois de + le littoral. C’est un gibier des plus communs dans l’hiver : nommé Grive de vigne. 27. TURDUS MERULA , L., Temm. 1 , 168.
Le Merce, Buf. enl. 2 { mâle ) et 555 ( femelle ).
Excessivement commun dans tous les bois , haies , jardins ; sédentaire : nommé vulgairement Marle.
28. ORIOLUS GALBULA, L., Temm. 1, 129. Le Lorior, Buff enl. 26 ( mâle ;.
De passage : trés-commun pendant l’été dans tous les bois des cinq arrondissements du département , mais plus parti- culièrement dans l’arrondissement de Saintes où il recherche
les cerises précoces et tardives. Nommé Loriou par les paysans. ji 29. PASTOR ROSEUS, Meyer et Temm. Man., 1 , 136. Turdus roseus, 1. Le MERLE COULEUR DE ROSE , Buff., enl. 251 : Gracula rosea, Cuv.
De passage accidentellement et très-rare. Le docteur Cous- sin de St.-Jean-d’Angely en possède un individu tué à Jonzac. 30. SAXICOLA OENANTHE, Bechst. ; Temm. T: 1,
p. 237. Motacilla œnanthe, K. Le Morreux , Buff., enl. 554, fig. { et 2. Commun dans les chemins » les champs sur les mottes ,
dans l'automne. Nommé Cul-blanc et Tire-arrache.
31. SAXICOLA RUBICOLA, Bechst. : Temm, T. 1 p. 246.
Motacilla rubicola , XL. Le Traquer , Buff. en. 678 , fig. 4.
(25)
Très-commun dans les bruyéres et les buissons des terrains d’ajones , pendant l'hiver , à Lussan , Soubise, Martrou et ailleurs. Nommé Tractrec et aussi Traquet.
32. SYLVIA TURDOIDES, Meyer, T. {, p. 116 ; Temm.
1,181 Turdus arundinaceus, L. La RousseRoLE , Buff. enl. 513.
Les rives de la Boutonne , de la Charente, de la Nie, etc. Nommée Rouche dans le canton de Saint-Jean-d’Angely. 33. SYLVIA ARUNDINACEA, Lath.. ind. sp. 12. —
Temm. 1, 191. Motacilla arundinacea, L.
La FAuUvETTE DES ROSEAUX, Buff. Ois. T. 5, p. 142.
Le bord des eaux ; les marais de la Boutonne.
34. LUSCINIA MAJOR , Brisson. — Sylvia Luscinia, Lath. ind. esp. 1 ; — Temm. 1, 195. — Motacilla luscinia , L.
Le RossiGnoz , Buff. enl. 615 , fig. 2.
De passage : chantre des bosquets qu'il anime pendant l'été. Très-commun. Nommé par les paysans Roussignoul et Roussignolet.
35. SYLVIA ORPHEA, Temm. 1 , 198.
La Fauverte, Buff. enl. 579 , fig. 1.— Sylvia hor- tensis, L.
De passage : les buissons , les petits bois. Assez commune. Nommée Fauve.
36. SYLVIA ATRICAPILLA, Lath. ind. sp. 6. — Temm,
1, 810,
26 LA FAUVETTE À TÈTE de Buff. enl, 580, fig. { et 2. De passage : les petits buissons , les bruyères. 37. SYLVIA HORTENSIS , Bechst., Temm. 1 , 206. La Perire Fauvetre , Buff. enl. 579, fig. 2. La lisière des bois et des vergers , à Tonnay-Beutonne , notamment. 38. SYLVIA RUBECULA, Lath.; Temm. 1 , 215. Motacilla rubecula, 1. La RoUGE-GoRGE, Buff. enl. 361, £. 1.
Excessivement commune dans les bois : se réfugie dans les fermes et les maisons pendant les froids des hivers intenses. Nommée Russe ou Bisse en Saintonge parce que son approche des lieux habités annonce sans doute de vives froidures.
39. SYLVIA SUECICA , Lath. ind. sp. 43. — Temm. 1, 216.
Motacilla suecica, L.
La GorGe-BLEUE, Buff., enl. 610 , fig. 1, 2 et3,et pl. 361, fig. 2.
Rare : les grands bois. 40, SYLVIA TITHYS, Scopoli, Temm. 1,318, Motacilla tithys et Erythacus, L. Le Rossienoz de murailles de Gibraltar , Buff. Ois. T. V, p. 180.
Les halliers , les bruyères : de passage : plus rare que le suivant.
M. SYLVIA PHOENICURUS, Kath. ind. phone Temm,. 1, 220.
Le ROSSIGNOL DE MURAILLES ; Buff, enl. 351.
(27)
Commun dans les grands bois ; de passage et quitte le pays vers la mi-Octobre. On le rencontre fréquemment proche d’Aunay , Ecoyeux et même Rochefort.
42, SYLVIA TROCHILUS, Lath. ind. sp. 155.— Temm. 1,p. 224, . Motacilla trochilus. L. Le CnanrTre ou Pouizcor , Buff. enl. 651 , fig. 1.
Très-commun dans tous nos taillis, nommé Poux.
43. REGULUS CRISTATUS, Ray. — Sylvia regulus, Lath. sp. 152.— Temm. 1 , 229. — Motacilla re- gulus, L.
De passage : très-commun dans les grands bois : nommé PETIT-ROI-BERTAUD par les paysans. Je n’ai jamais rencontré la Sylvia ignicapila, de Brehm.
44. TROGLODYTES EUROPÆUS, Cuv. — Sylvia tro- glodytes, Lath. — Temm, , T, 1, p. 233. — Mota- cilla troglodytes , L.
Le TroëLonyre , Buff. enl. 631 , fig. 2.
Solitaire et sédentaire : vit dans les bois pendant l’été et s'approche des villes et des jardins pendant l’hiver. Nommé généralement Ror-Berraup par les paysans.
45. MOTACILLA ALBA, L. Temm. t. 1, p. 255. La LavaNDiÈRE , Buff., enl. 652, fig. 1. — La BERG&- RONNETTE grise , Buff., enl. 674 , fig. 1 ( jeune âge).
Commune dans toutes nos prairies fraîches , sur le bord des eaux vives. Nommée Basse-quouette, Hoche coue, Prase grise.
46. BUDYTES FLAVA, Cuv. règ. an. T. 1 , p. 391. — Motacilla flava, L. — Temm., t. 1, p. 260,
28 La BERGERONNETTE d 0 Buf. enl. 674, fig. 2. Commune dans les près frais, le long des bois : nommée Bergère. 47. ANTHUS PRATENSIS , Bechst. — Temm., L. 4 p. 269. — Alauda mosellana, L. Le Cuseuier , Buff., enl. 660, "5 À
,
Commune : toutes les grandes prairies de la Charente , de la Boutonne, de la Seudre , de la Nie ; nommée Alouette des prés. d 48. ANTHUS RUFESCENS, Temm., 1,267.
La RousseLine , Buff. enl. 661, fig. 1.
Les grands marais de la Boutonne : assez commune.
49. ANTHUS ARBOREUS > Bechst. — Temm, 1, 271. Alauda triviatis, Alauda minor % La FarLouze , Büff., enl. 660 ; fig. 1, par erreur. Très-commune dans les bois taillis pendant l’hiver. — Les paysans la prennent au lacet et l’apportent au marché par chapelets : nommée Alouette-Pipi , petite alouette. 50. ALAUDA CHISTATA, L' — Temm., 1, 277.
Le Cocuevis, Buff. en. 903, fig. 1.
— La Coquizrane, Buf., enl. 662,
Très - commune dans les prés secs, nommée Alouette huppée où Dupèe. 91. ALAUDA ARVENSIS , 1. , Temm. 1, 281. L’ALOUETTE ordinaire » Buff., enl. 363 FR AE
Commune partout : nommée Alaude, Aloue. Objet de grande chasse au miroir.
( 29 ). 52. ALAUDA CALANDRA, L.— Temm , T. 1, p. 276. La CaraNDRE , Buff., enl. 363, fig. 2. De passage : peu commune , nommée grosse Alouette. 53. ALAUDA ARBOREA, L. Temm. 1,182. Le Luru, Alouette des bois et Cusecier, Buff., enl. 503, fig. 2 De passage : les bois de Saint-Jean , d’Ecoyeux. 54. PARUS MAJOR , L., Temm. 1, 287. La Grosse Mésance ou Charbonnière, Buff. en]. 3, fig. 1. Commune dans les taillis et les vergers dans l’automne : nommée Cendrille. 55. PARUS ATER , L., Temm. 1, p. 288. La PgTiTE CARBONNIÈRE , Buff., Ois. T. 5, p. 400. Les fôrêts de Benon et Schizé ; les bois de Surgères et de Varaïize. 56. PARUS COERULEUS, L., Temm., T. 1, p. 290. La Mésance BLEUE , Buff., enl. 3, fig. 2. Excessivement commune dans les taillis , les vergers et dans les jardins des villes pendant l'hiver : nommée Cendrille bleue. Lt à PARUS PALUSTRIS, Le; Tenram., LÀ ts P: 291. Parus atricapillus , L. et Gm. La Nonerre cENDRéE , Buff,, enl. 3, fig. 3. Assez commune dans les cantons boisés et marécageux de l'Est du département , à Brisambourg , Ebeon , etc. 58. PARUS CAUDATUS, L., Temm. 1,118. La Mésance À LONGUE QUEUE , Buff., enl. 502 , fig. 3. : (fem. ).
( 30 )
Commune en automne dans les bois : niche de préférence das le lierre, et la femelle pond de 10 à 12 œufs. Nommée Queue-de-poëlon.
59. PARUS BIARMICUS , L. Temm. 1 , 298.
La Mousracne ou MÉsanGE-BARBUE , Buff. enl. 618, fig.
Se présente accidentellement dans les hivers rigoureux. Plusieurs individus ont été tués en 1838 proche de Rochefort, dans les marais de Saint-Louis et de Chartres bordés de bois. 60. PARUS PENDULINUS, L., Temm. 1, 301.
Var. Parus narbonensis, L. La PENDULINE , Buff, enl. 708, fig. 1.
Se rencontre dans les forêts de Benon et de Schizé. Niche dans les peupliers et se sert de la bourre des fleurs pour faire son nid de la forme et de la grosseur d’un œuf d’autruche. 64. EMBERIZA CITRINELLA, L., Temm,. 1, 304.
Le Bruant, Buff. enl. 30, fig. 1.
Commun dans tous les cantons où il est nommé Verdoie. Son cri est fi-{i, ti-ti-ti.*
62. EMBERIZA MILIARIA dE re LE Proyer, Buff. enl. 233. Pendant l'été : commun dans les bois , les arbres isolés : de passage. Nommé Gros-bec. Son cri est tri-tri-liritz, 63. EMBERIZA CIRLUS. L., Temm. 1, 313. Le Bruanr des haies ou Z1z41, Buff. enl. 653 fig. { et 2 ( jeune }. De passage accidentel pendant l’eté, dans les haies , les buissons.
(31 ) 64. EMBERIZ A HORTULANA, L., Temm. T. 1, p. 311. L'OnrroLax, Buff. enl. 247 , fig. 1.
Commun dans les plaines des cantons de l'Est, et s’appro-
che des villages en automne , Lemps où il émigre. Var. Emberiza ortulana santonica , N.
À une taille moindre, joint les caractères suivants : bec plus fin, plus grèle , rougeàtre ; tarses incarnats ; dessus de la tête et du cou gris lavé d’olivâtre uniforme ; joues, côtes du cou olivâtres, menton , devant du cou, jaune clair , en- cadré d’une écharpe olivâtre ; plusieurs individus ont été tués dans les haies de Chartres , proche de Rochefort , en 1833. Sa coloration nette le distingue des jeunes et des femelles de l’espèce ordinaire de l’Ortolan : c’est probablement l'oiseau figuré Faune Française, pl. 46, fig. 3?
65. PYRGITA COMMUNIS, Cuv. règ. an. T, 1, p. 408. Fringilla domestica , L., Temm. T. 1, p. 350. Le Moineau, Buff, enl. 6.
Prodigieusement commun partout. Nommé Pierrot.
66. PYRGITA MONTANA, Cuv. règ. an. T. 1, 408. Fringilla montana, L., Temm. 1, 354. Le Friquer, Buff. enl. 267, fig. 1.
Commun dans les cantons peu habités pendant l'été ; descend dans les plaines, les taillis et même aux alentours des villages dans les hivers rudes. Nommé Prase.
67. FRINGILLA PETRONITA. L.; Temm. 1 , 348. Le Moineau pes Bois 0% SouLcie , Buff. enl. 225.
Le bois de Surgères ; sédentaire et assez rare.
68 FRINGILLA COELEBS, Cuv. règ. an. 1,409. — Fringilla cœlebs, L., Temm. 1. Le Pinson oRDINAIRE , Buff. enl. 54. fig. 1.
(32)
Excessivement commun. Les bois. Craint les froids inten- ses et émigre dans l’île d’Oleron.
69. FRINGILLA COELEBS, L., Temm. 1,357. Le Pixson , Buff. enl. 54. fig. 1.
Commun partout et en toutes saisons. Nommé Pinseur.
70. FRINGILLA MONTIFRINGILLA, L. Temm, T. 1. p. 360. Le Pinson D’ARDENNES , Buff., enl. 54. fig. 2.
Très-commun dans les hivers rigoureux : rare dans les hivers ordinaires ; ne se rencontre pas pendant l'été.
71. CARDUELIS VULGARIS, Cuv. règ. an. 1,409. Fringilla carduelis , L. ; Temm. 1,376. Le CHarponxerer, Buff. enl. 4. fig. 1.
Excessivement commun ; aime les Centaurea caleitrapa. où il se perche en bandes assez nombreuses dans les lieux secs. Nommèë Chardonneret et Cardinal.
72. LINARIA FRINGILLA CANNABINA, L., Temm. 1,364. La Linnorre , Buff. enl. 485. fig. 1. et 151. fig. { et 2.
Excessivement commune dans toutes les vignes surtout , en été et dans l’automne. Nommée Lunot.
73. FRINGILLA SPINUS, L. Temm. 1,371, Le Tanin, Buff. enl. 485. fig. 3.
De passage par bandes, en l'automne, dans les cantons
méridionaux du département.
74. COCCAUTHRAUSTES CHLORIS. Cuv. règ. an. T.
1. p. 413.
Loxia chloris, L.— Fringilla chloris, Temm. 1,346.
33 Le Verpier , Bufr. di fig. 2.
Commun en toutes saisons dans les vergers , les bois fu taies. Nommé Verdiole.